D’après une étude publiée par l’INSEE en octobre 2012, un Français consacre en moyenne 2h22 par jour à son alimentation en 2010, soit 13 minutes de plus qu’en 1986. Cette tendance s’accentue notamment autour de la quarantaine et chez les hommes, qui passent en moyenne plus de temps que les femmes à table.
Il y a cependant une chose qui ne change pas. Les Français sont toujours attachés aux trois repas traditionnels par jour : il s’agit d’ailleurs d’une exception parmi les pays européens. En contrepartie, les plages horaires sont légèrement décalées. Le petit-déjeuner, boudé par les plus jeunes, s’étale un peu plus dans la matinée malgré un pic très net autour de 8h.
Le soir, les Français dînent plus tard, après 20 h en 2010. Seul le déjeuner reste à un horaire fixe : 13 h pour la moitié des Français. À noter que 60 % des cadres, des indépendants et des professions intermédiaires le sacrifient de temps en temps.
La restauration rapide a représenté 34 milliards d’euros de ventes en France en 2012, et a dépassé celui de la restauration traditionnelle avec le service à table. Malgré un ralentissement et une conjoncture économique peu optimiste, le marché de la restauration rapide fait encore bonne figure aujourd’hui avec une croissance de près de 4% des ventes. Malgré le grignotage et l’augmentation des plats préparés dans leur alimentation, les Français restent attachés aux trois repas traditionnels, synonymes de convivialité. Alors qui sont ces restaurateurs qui font encore attention à ce que l’on nous sert ? Comment font-ils pour trouver les meilleurs produits ?
Aujourd’hui sept établissements sur dix utilisent des produits industriels pour réaliser leurs recettes, un chiffre édifiant à l’heure ou la gastronomie française vient de rentrer au patrimoine mondial de l’humanité. Une restauration dite “traditionnelle” de plus en plus infiltrée par des groupes industriels. La restauration française est aux mains de l’industrie agro-alimentaire, à la base elle vient d’une restauration collective quasi publics (hôpitaux, écoles…) puis sentant un réel potentiel économique sur le marché du restaurant d’autant plus que les moeurs des français changent, elle a commencé à séduire les restaurateurs avec la restauration de chaînes. Cette dernière commence dans les années 70 sur les aires d’autoroutes et se multiplie dans les années 80-90 vers les campagnes et à travers les zones industriels. Ça va marcher terriblement.
Cette nouvelle tendance de la restauration rapide dans les restaurations françaises dite “traditionnelles” relance tout le marché de la restauration. Alors, les anciennes habitudes de travail des restaurateurs que ce soit ; la cuisine qui prend du temps, le personnel, les repas à rallonge, une addition un peu enflée parce qu’il y a des frais vont radicalement changer de la même manière et vont faire appel aux supermarchés du “full business” pour finalement voir arriver une standardisation non seulement du goût, mais de la restauration. Aujourd’hui la plupart des restaurants sont des chaînes comme les autres. Un de nos conseils est de comparer les menus des restaurations à proximité et si vous voyez systématiquement les mêmes plats et les mêmes desserts vous pouvez facilement conclure que ce n’est pas du fait maison.
Laissez un commentaire