Brasseurs-dans-le-06

Au vue de la conjoncture économique actuelle, il semblerait que le marché de la bière ne soit pas trop affecté par la crise. En effet, les ventes de bières en France et dans le monde n’ont pas constaté de baisses. La demande a même augmenté ces dernières années. De nouveaux concepts émergent, en plaçant la bière comme accompagnement au cours d’un repas. Ses

différentes couleurs et teintes ambrées se prêtent à toutes circonstances.

La concurrence est rude sur le marché des ventes de bières. Cette concurrence croissante engendre une baisse de la rentabilité pour les brasseurs. Forcé de changer les prix, le chiffre d’affaire bien qu’en constante évolution se retrouve affecté et moins concluant. De plus, la main d’oeuvre coûte de plus en plus chère.

Les régulations gouvernementales sont de plus en plus strictes. L’alcool étant une des premières causes des accidents de la route tous les ans, sa consommation est de plus en plus restreinte aux consommateurs.

 

L’identité de la marque des brasseurs

La relation

La relation, c’est le lien qu’entretient l’entreprise avec ses clients. Les entreprises, au moyen de la publicité, véhiculent des idées fortes, des valeurs qu’elles désirent partager avec leurs consommateurs. La marque d’un brasseur entretient des relations conviviales avec son consommateur de par son aspect champêtre et simple. L’entreprise se veut proche de ses

consommateurs et solidaires.

La culture

La culture est l’environnement dans lequel l’entreprise s’est montée. Cela explique l’ensemble des éléments particuliers qui expliquent les bases du fonctionnement d’une organisation. Riche de son histoire, le brasseur s’évertue à partager son savoir-faire et son patrimoine historique.

 

Le reflet

Le reflet, c’est la cible visée par les publicités de l’entreprise. Le reflet représente le consommateur type que l’entreprise veut séduire. Aujourd’hui, les brasseurs touchent essentiellement les amateurs de bière.

 

La mentalisation

La mentalisation, c’est les besoins “inconscients” du consommateur. Un besoin idyllique qui obtiendrait la réponse parfaite. De nos jours, nos achats sont dirigés par les marques, par des enseignes proposant tout type de produits : bas de gamme, haut de gamme, écologique, français. Et de ces principes découlent le bien-être du consommateur, physique et psychique. Les brasseurs représentent le plaisir et le partage du savoir-faire et depuis des générations. La mise en avant de leur patrimoine plaît et touche les partisans. Le client se sent comme parti prenant d’une entreprise qui valorise des valeurs auxquelles il aime se référer. C’est un parti pris fidélisant et une fois de plus touchant.

 

Pour les 18-25 ans

Les jeunes consomment principalement le week-end, pour 90% d’entre eux et, avec l’âge, le vendredi prend la place du dimanche. La consommation d’alcool chez les 18-25 ans est en nette augmentation ces dernières années. En 2005, on notait 35 % de consommateurs de bières chez les hommes et 7.4% chez les femmes. En 2010, les scores prennent 3 à 4 % chacun confirmant ainsi l’intérêt des jeunes pour la bière.

Mais pourquoi les jeunes boivent-ils ? Dans un premier temps, on s’accorderait tous à penser que les jeunes boivent dans le seul but de satisfaire l’envie d’être saoul. Les 18-25 ans, en passe à l’exploration de leur corps et de sa limite, tentent par diverses moyens d’accéder à

un état de conscience second. L’alcool débride, permet de se sentir plus en confiance, enfin, de prime abord. On constate sur cette tranche d’âge que environ 25% d’entre eux auraient subi au moins une ivresse dans l’année et 46.1% au moins 3 ivresses dans l’année. Bien que les chiffres, au vu des 365 jours par an, ne semblent par alarmant, il en ressort une consommation d’alcool chez les jeunes qui peut s’avérer excessive.

Des engouements tel que le “Binge Drinking” se font connaître dans le monde entier. Appelé aussi beuverie effrénée, cela consiste en une consommation excessive de boissons alcoolisées sur une courte période, par épisodes ponctuels ou répétés. Ce type de comportement où l’état d’ivresse est recherché rapidement, est considéré comme une adiction dès lors que la dépendance à l’alcool sous forme épisodique est établie. De quoi faire frémir les organisations du Ministère de le Santé.

L’alcool est donc par excellence, une cible convoitée par les jeunes de tout horizon. Mais pour la bière ? La bière est un des alcools les moins coûteux au monde. En comparaison au vin ou alcools forts, il est un des plus abordables financièrement. Les jeunes n’étant pas connu pour leur moyens financiers sans limites, la bière est donc un atout choc pour une

soirée arrosée. De plus, son packaging sous forme de pack à contenant multiple allie quantité et pratricité. Les marques comme Heineken ou Kronenbourg, identifiables dans toutes les grandes surfaces, sont les proies préférées des jeunes de 18-25 ans.

Fait surprenant, c’est aussi le goût et l’occasion offerte de boire qui motive les jeunes. On notera une étude sur les garçons et l’alcool soulevant le fait que d’avoir un parent ayant fait des études supérieures par exemple, est plus susceptible de favoriser la consommation de boissons alcoolisées. Pour les filles, les facteurs sont plus d’ordre psycho-environnemental

: une communication difficile avec les parents ou des difficultés d’adaptation scolaire. La famille ressortant comme un critère de régulation le plus évident. Bien qu’ils soient en minorité, il semblerait que le goût et le plaisir de bon soit aussi un critère de consommation chez les 18, 25 ans. Il est parfois nécessaire de transgresser la règle pour devenir adulte. L’importance du groupe est constamment exprimée dans les témoignages des jeunes.

On peut donc conclure que les jeunes, dans leurs recherches d’identité, se retrouve dans l’alcool. Et la bière, sans sa douceur et sa simplicité rempli les critères que recherchent les jeunes dans leur consommation.

 

Pour les 25-35 ans

Les 25-35 ans, plus âgés que la tranche vue précédemment, n’en demeurent pas moins de jeunes consommateurs. Leurs attentes ont en revanche fortement évolué. C’est d’ailleurs de cette tranche d’âge qu’une différenciation pointue entre les hommes et les femmes se fait

sentir. En effet, selon les chiffres, 9.6% des hommes consommeraient quotidiennement de l’alcool contre 2.8% des femmes. On notera aussi que 40.6% des femmes se disent consommatrices occasionnelles contre 15.4% des hommes. De ce fait, se tire une conclusion simple : les hommes consomment plus que les femmes. La cible première serait donc

l’homme, de 25 à 35 ans. Si le vin reste la boisson la plus consommée, la bière reste la boisson la plus masculine. Le vin est bu quotidiennement lors des repas, des soirées entre amis, au restaurant. La bière serait bue à 2.6% quotidiennement chez les Français. Mais ces chiffres sont en constante augmentation. La bière c’est le cliché de l’homme … mais pas que ! En effet, dans l’imaginaire collectif, regarder un match à la télévision, boire brièvement un coup le soir après le travail, sans une

bière, serait presque péché. La bière se place dans le top one des alcools consommés pour des évènements particuliers comme ceux cités plus haut. Un peu comme le champagne est au mariage.

Mais à 25-35 ans, passées les années de beuveries, hommes comme femmes recherchent le plaisir de l’alcool travaillé, au goût du savoir faire et à son originalité. De ce fait, les palets s’affinent et la recherche se fait dans des produits dit de qualité, de caractère. Les bières brunes, ambrées remplacent les bières blondes et légères. Il est important de noter, et ce à tout âge, que la bière a ses amateurs. De fins goûteurs, heureux de découvrir de nouveaux produits, de nouvelles saveurs. Ces consommateurs sont des cibles clés. De part des ateliers dégustations, on peut attirer le consommateurs à se fidéliser à une marque. L’importance de créer des évènements de nos jours est une nécessité, pour s’imposer sur tout type de marchés. Les réseaux sociaux sont aussi un moyen universel pour toucher son public et le diriger vers ses productions.

 

Les grands concurrents

D’un point de vue mondial, lorsque l’on prend Budweiser et Corona, le combat se joue grâce à leur forte popularité et à des spots publicitaires très « Américain ». Leurs bières sont fraîches et s’accommodent à toutes occasions. De plus, liées à des évènements tels que le “SuperBowl”, évènement mondialement suivi. Ces bières sont perçues comme les incontournables du sport/canapé. Cela dit, ce sont des bières blondes très légères qui moussent très peu et dont la robe ne transcrit pas une

production de savoir-faire générationnelle, mais plutôt commerciale.

 

Analyse Marketing

La publicité est aujourd’hui un des éléments marketing qui touchent le plus les consommateurs. Seulement, l’émergence des réseaux sociaux a fait un bond ces 10 dernières années, permettant ainsi aux marques et entreprises de véhiculer des messages forts, au grès de multiples partages entre communautés. De ce fait, il apparaît comme une nécessité de

posséder aujourd’hui un site internet, un compte Facebook, un compte Twitter, afin d’affirmer sa place dans le marché mondial du digital et de l’informatique. Il existe un classement des pays les plus dépensiers en terme de publicité en ligne auquel figurent les Etats-Unis en deuxième place. En effet, leur réputation les précède. Nul besoin d’un classement pour les classer en haut de podium. Les américains n’hésitent pas à

dépenser des sommes astronomiques dans leurs publicités, en y infiltrant des personnalités mondialement connues pour mettre en avant toutes sortes de marques ou produits. La marque de bière Budweiser n’a de ce fait pas lésiner sur les moyens de communication de sa bière. C’est en 2015, alors que presque 111.3 millions d’américains se retrouvent devant leur

téléviseur durant le célèbre évènement du SuperBowl, que Budweiser décide de prendre l’antenne. La visibilité est mondiale.

La marque Néerlandaise fondée en 1873 “Heineken”, sait à son tour véhiculer une image forte. A travers ses spots publicitaires, ses affiches dans les stations de métro ou les arrêts de bus, elle est une des marques incontournables dans le monde entier. Sur les réseaux sociaux, elle ne cesse de poster sur son actualité, sur ses nouveautés, le tout doublé

d’événements à caractère très commercial pour pousser le consommateur … à consommer. Voyage avec un code secret situé sous la capsule, poussant à ouvrir une bière, accessoirement la boire, des bouteilles stylisées spécialement pour des évènements, Heineken sait se

démarquer par ses idées, ce qui en fait un concurrent redoutable pour toute autre marque de bière. C’est sans s’éloigner de la Belgique que la concurrence est rude. Duvel, une des marques considérées parmi les meilleures, sait partager des publicités alliant humour et information. Avec 257 203 “likes” à ce jour, sa page est suivie par ses nombreux partisans. Sa dernière vidéo en date ayant reçue 2.6K de vues.

En France, les trois bières les plus consommées sont la Kronenbourg, la 1664 et la Heineken. Pas très Français tout ça. La Leffe, bière belge, arrive cependant en quatrième position. La 1664 compte 12K d’abonnés avec un nouveau post tous les 4-5 jours environ. Ce qui fait d’elle une page active bien que son nombre de retweet par post ne soit pas si conséquent. Cependant leurs publicités originales et graphiques s’inscrivent dans l’aire du temps.